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Tuesday, May 3, 2011
http://info.france2.fr/france/le-depute-socialiste-du-nord-patrick-roy-est-mort-68629942.html
Le député socialiste du Nord, Patrick Roy, est mort des suites d'un cancer du pancréas, dans la nuit de lundi à mardi
Patrick Roy avait fait son retour dans l'hémicycle le 15 mars. "Je vous aime tous. La vie est belle", avait-il alors lancé aux députés après une absence de 6 mois.
En décembre 2010, le maire de l'ancienne ville minière de Denain, député du Nord depuis 2002, avait parlé sans fard du mal qui le rongeait, lors d'une réunion publique dans sa commune.
Le 17 décembre très exactement, il avait organisé une réunion publique pour annoncer à ses administrés que les médecins lui donnaient "quelques semaines, voire quelques jours à vivre". Mais un nouveau traitement, une autre forme de chimiothérapie et une nouvelle molécule avaient permis à l'élu du Nord, bien qu'affaibli, de tenir son pari d'être présent dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale le 15 mars.
"Il avait choisi de rendre public sa maladie parce qu'il jugeait que c'était la première honnêteté qu'il devait à ses électeurs mais aussi parce que c'était sa manière à lui d'aider tous les malades en montrant qu'il n'y a jamais de cause perdue", a réagi le président du groupe PS au Palais Bourbon, Jean-Marc Ayrault.
Réputé comme un député pugnace lors des séances de questions au gouvernement, il avait, à son retour à l'Assemblée, remercié tous ceux qui lui avaient rendu visite à l'hôpital Georges Pompidou à Paris ou qui lui avaient téléphoné, qu'il s'agisse d'élus et de dirigeants du PS ou de collègues d'autres groupes, comme le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), le Premier ministre, François Fillon, ou le président du MoDem, François Bayrou.
Affaibli, souriant, vétu d'un rouge éclatant, il avait terminé son discours en affirmant, au bord des larmes: "Je vous aime tous. La vie est belle", a-t-il lancé en se disant fier d'appartenir à "cette belle démocratie française".
En décembre 2010, le maire de l'ancienne ville minière de Denain, député du Nord depuis 2002, avait parlé sans fard du mal qui le rongeait, lors d'une réunion publique dans sa commune.
Le 17 décembre très exactement, il avait organisé une réunion publique pour annoncer à ses administrés que les médecins lui donnaient "quelques semaines, voire quelques jours à vivre". Mais un nouveau traitement, une autre forme de chimiothérapie et une nouvelle molécule avaient permis à l'élu du Nord, bien qu'affaibli, de tenir son pari d'être présent dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale le 15 mars.
"Il avait choisi de rendre public sa maladie parce qu'il jugeait que c'était la première honnêteté qu'il devait à ses électeurs mais aussi parce que c'était sa manière à lui d'aider tous les malades en montrant qu'il n'y a jamais de cause perdue", a réagi le président du groupe PS au Palais Bourbon, Jean-Marc Ayrault.
Réputé comme un député pugnace lors des séances de questions au gouvernement, il avait, à son retour à l'Assemblée, remercié tous ceux qui lui avaient rendu visite à l'hôpital Georges Pompidou à Paris ou qui lui avaient téléphoné, qu'il s'agisse d'élus et de dirigeants du PS ou de collègues d'autres groupes, comme le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), le Premier ministre, François Fillon, ou le président du MoDem, François Bayrou.
Affaibli, souriant, vétu d'un rouge éclatant, il avait terminé son discours en affirmant, au bord des larmes: "Je vous aime tous. La vie est belle", a-t-il lancé en se disant fier d'appartenir à "cette belle démocratie française".
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